Les champignons contiennent deux fois plus de protéines que la plupart des légumes et même de la viande. Elles sont également riches en glucides, en minéraux : elles contiennent surtout de l'iode, du phosphore, du zinc et du calcium.
L'iode est un élément clé pour le bon fonctionnement de la glande thyroïde, un élément essentiel pour soutenir la santé reproductive d'une femme. Le manque de phosphore dans le corps d'une femme enceinte peut entraîner une perte de poids rapide, une fatigue chronique. Il est également responsable de la régulation du système cardiaque et vasculaire, de l'activation de la croissance fœtale. Le zinc réduit le risque d'accouchement prématuré. Le calcium est la base de la pleine santé de la mère et de l'enfant. Il est nécessaire au développement de tous les tissus de l'enfant, à la formation des os et des dents.
Mais malgré les bienfaits que la consommation de girolles peut apporter à l'organisme, il vaut mieux que les femmes enceintes et allaitantes les abandonnent. Bien que cela s'applique dans une plus grande mesure aux champignons poussant dans la forêt. Les chanterelles dites "cultivées" (cultivées dans des conditions artificielles) peuvent être ajoutées à la nourriture, mais seulement en quantité minimale, en ne les consommant pas plus d'une fois en quelques semaines.
Les femmes enceintes ne doivent pas manger de champignons marinés et en conserve en raison de la forte concentration de sel et d'épices. Cela peut provoquer l'apparition d'un œdème.
Quant à l'ajout de girolles aux mères allaitantes, l'opinion des experts était divisée. Certains pensent que leurs propriétés bénéfiques couvrent tous les risques potentiels. En particulier, les chanterelles aident :
• lutter contre la dépression post-partum, la fatigue ;
• améliorer le tonus musculaire ;
• renforcer la vision.
Mais cela n'est vrai que pour les chanterelles qui ont poussé dans des serres avec un contrôle strict de la qualité du sol.
Un autre groupe de médecins est catégoriquement contre l'utilisation des chanterelles par les jeunes mères. Cela est dû au fait que par le lait maternel, les toxines potentielles accumulées dans la structure du champignon seront transmises à l'enfant. Une attention particulière doit être portée aux girolles forestières.
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